La saisie immobilière menace énormément de personnes en France. Lors de situations financières difficiles, est-il possible d’éviter la saisie immobilière, même quand les banques refusent de prêter?
Les situations qui entraînent une saisie immobilière
La saisie judiciaire est utilisée en dernier recours de situations difficiles. En effet, la saisie judiciaire est envisageable lorsque la personne concernée ne répond pas à diverses demandes de paiement. Cela concerne donc des personnes surendettées ou mal endettées.
Les différentes obligations non respectées qui entraînent une procédure de saisie immobilière sont :
– Ne pas verser les mensualités de remboursement d’un crédit immobilier.
– Problèmes de remboursement de prêts à la consommation.
Tous les biens immobiliers sont concernés par la saisie immobilière.
Faut-il vendre à tout prix son bien afin d’apurer sa situation?
NON, il ne faut pas vendre son bien à tout prix. Il faut évidement, rapidement, trouver un moyen de dégager des liquidités afin d’éviter une saisie immobilière.
Mais, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
Le danger serait de vendre son bien dans l’urgence, et à un prix inférieur à celui du marché. Donc, vous perdez conjointement votre bien et de l’argent.
Cependant, trop attendre entrainerait la vente du bien immobilier aux enchères.
Une procédure de saisie immobilière nécessite donc d’agir vite, sans commettre d’erreurs. Il faut donc se tourner vers des professionnels de ce type de situation.
De plus, si l’objectif est de conserver le bien immobilier, le réméré est la solution !
Le réméré : LA solution pour conserver son bien et améliorer sa situation financière
Le réméré est une procédure encadrée permettant de mettre son bien en sécurité (notamment lors de procédures de saisie immobilière) tout en obtenant des liquidités pour régler ses dettes.
C’est une « vente à faculté de rachat ». C’est à dire que le particulier ou professionnel vend son bien immobilier de manière « temporaire ». Il peut donc profiter des liquidités de la vente tout en restant occupant du bien. Le vendeur aura jusqu’à cinq années de « répit » pour régler ses problèmes financiers. Il aura l’opportunité, au bout de ces cinq années, de racheter son bien immobilier au prix fixé dès le départ de la vente à réméré.
Pour en savoir plus sur le réméré :